Le Parti libéral du Québec est corrompu. La cause est entendue et il n'y a, ma foi, plus grand chose à en dire. Reste la sentence, qui sera prononcée au prochain scrutin.
J'ai tout de même trouvé assez savoureux, lors d'un point de presse le 2 décembre dernier, l'aveu involontaire de la ministre Courchesne : « Vous savez aussi bien que moi qu'il y a beaucoup, moi, je dirais [que] la majorité des entreprises privées soutiennent tous les partis politiques ». (1) Et comme pour s'enfoncer encore un peu plus, elle a ensuite répété le commentaire en anglais.
Commentaire qui n'a rien d'un lapsus inopportun, mais tout d'une tranquille certitude... contraire à la loi. Celle-ci en effet ne permet que les dons individuels d'argent, jusqu'à un maximum de 3000 $ par individu, par année.
Inutile de dire que M. le directeur général des élections a froncé les sourcils. Surtout que c'est la deuxième fois qu'un ministre libéral se compromet ainsi.
Dans la masse des révélations des dernières semaines, ce fait anecdotique a le mérite de nous confirmer que Mme Courchesne sait très bien, tout comme ses collègues, où aller chercher les 100 000 $ qu'elle est tenue d'apporter au PLQ à chaque année. (2)
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(1) Presse canadienne. « En bref - Courchesne devra s'expliquer ». Le Devoir [En ligne] (Mardi, 15 décembre 2009) (Page consultée le 17 décembre 2009)
(2) Presse canadienne. « Financement du PLQ : les ministres donnent l'exemple ». Le Devoir [En ligne] (Vendredi, 11 décembre 2009) (Page consultée le 17 décembre 2009)
Sur le même sujet :
Presse canadienne. « Financement du Parti libéral du Québec - Normandeau défend les pratiques ». Le Devoir [En ligne] (Mardi, 9 mars 2010) (Page consultée le 9 mars 2010)
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